C. Margot Urquhart, got it ?
messages : 83 ici depuis : 06/09/2010
| Sujet: √ - MAG "je suis ton père" Lun 5 Mar - 11:40 | |
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cuba margot urquhart
random blonde. | nom : alors qu'elle a été nommée Sola depuis sa plus tendre enfance, il lui a fallut, du jour au lendemain, se faire à un tout nouveau nom : Urquhart. la simplicité du son qui résonne sur sa langue n'en devient complexe que lorsqu'elle se met à l'épeler lettre par lettre. Sola, c'était simple. surnom : il y a tant. on s'y perd facilement. il n'y a pas de retour, tant de noms. en tant que rioters masquée, elle demandera à ce qu'on l'appelle Castor. idée marguéenne.âge : après quelque années, elle peut enfin dire à pleine voix qu'elle a 26 ans, ni plus ni moins né(e) un : en fin de soirée, en été, le 13 juillet, plus précisément, il y avait fête. études/profession : alors qu'elle se trouvait étudiante en politique il n'y pas si longtemps de çà, elle a subit une reconversion instantanée pour finir styliste, ce qui est loin de lui déplaire. situation : voilà près d'un an qu'on lui a passé la bague au doigt. ou bien qu'elle a passé la bague au doigt de son amante, on ne sait plus exactement. sexualité : depuis longtemps confirmée comme lesbienne. niveau de vie : richissimement bon, de part l'héritage comme du métier. vit à : Palladium était une évidence. groupe : rioters masqué. on ne l'aurait pas crue. |
Margot est humaine et, par définition, indéfinissable. Elle suit la pluie et le beau temps, se fait bercer par les autres. La première chose à savoir sur elle n'est pas des moindres. Cuba est sourde. Ce n'est pas de naissance, mais c'est un handicap ennuyeux, et pourtant, si bien camouflé. Pour faire face à ce vide, elle a apprit à lire sur les lèvres, et parle toujours aussi bien, de ce fait peu de personnes s'en rendent compte au premier abord. Si ce mal est si bien caché, c'est parce que Margot a un honneur à conserver, elle ne veut surtout pas faire pitié, ce serait pour elle un cauchemar, il n'est pas question qu'on s’apitoie à son sujet. Elle a la démarche sûre, elle est confiante. C'est une sorte de force dont tout le monde prend conscience à ses côtés, Cuba dégage beaucoup d'assurance, elle n'apparait jamais décontenancée, elle sait ce qu'elle veut et ne balbutie pas. Ce n'est pas pour autant qu'elle n'est pas femme. Au contraire, Margot est un exemple de douceur et de féminité, bien qu'autoritaire. Rarement calme, elle est aimable, très affectueuse, bien que verbalement acide. Cuba aime sentir le contact des autres, mais se fait plutôt mauvaise, une langue de vipère, car son assurance est si assurée qu'elle se prend pour Dieu sans complexe. Les revers de la personne sont face à vous, elle vous regarde de haut, vous néglige. De sorte qu'on l'admire, qu'on cherche à être gentil avec elle. Alors, elle est moins directe, plus amicale. En revanche, elle déteste qu'on s'attache de trop près à elle. Il est hors de question qu'elle ait un autre chien.
On peut associer Margot à une autre maladie. La schizophrénie. Un des grands délires de la jeune fille est en effet de se déguiser. De se transformer. En Castor. C'est ainsi qu'elle se nomme lorsqu'elle fait des actions avec ses amis rioters, sous forme de super-héroine. Cela fait quelques années déjà que Cuba a découvert le mauvais côté de la politique kyuuenne et qu'elle s'est rebellée anonymement. Ayant toujours vécu dans le globe, elle trouvait ça normal, mais au bout d'un moment, on ouvre toujours les yeux. La liberté doit être rétablie, et pour se faire il faut passer par l'anarchie, Margot participe donc au actions contre le gouvernement. Et parfois, elle fait du vandalisme par pur plaisir, ou vient en aide à une personne en mauvaise position. En clair, elle s'amuse. Parce que Cuba aime ça, jouer.
Quand on connait Solveig, on se demande bien ce que font ces deux jeunes femmes ensembles. C'est bien simple, la blonde a un esprit de persuasion illimité, et d'un accord commun, elle a pu garder sa femme dans ses bras. Cuba est très possessive. Elle veut tout pour elle, il lui en faut toujours plus, chose surement due à sa riche éducation, et l'attention qu'elle a reçue après être devenue sourde. Mais il y a à ça un côté négatif. Bien que persuasive, autoritaire et tout ce que vous voulez, Margot n'a pas toujours ce qu'elle veut, comme tout le monde, et c'est bien là qu'il y a un "hic". Mademoiselle s'énerve vite. Aucune patience. Dans ce cas, elle frappe la table de son poing et se met à parler, mais en langage des signes, avant de casser un objet ou deux, d'assassiner un être du regard. Cuba ne parle jamais lorsqu'elle est énervée, elle ne sait plus du tout ce qu'elle dit et ne s'entendant pas, elle préfère ne pas gaffer. Margot est bien trop digne.
❝ WHAT DID YOU EXPECT ? ❞
Type féminin, blond, sensuel. Margot est une femme pleine de charme, qui plait à beaucoup plus qu'on ne le pense. Même si elle n'est pas parfaite, elle a, comme Gainsbourg, une manière de se mouvoir, de s'exprimer, d'être qui ne laisse pas indifférent. Deux yeux, une bouche, certes, mais de larges gestes, lestes, un déplacement de danseur, des petits bonds, des tours et des jeux de pas, c'est ce qui rend très beau le déplacement de Margot, qui le rend curieux. Cuba n'a pas de si beaux traits. Elle a seulement appris à se mettre en valeur. Car son visage, elle le nomme brouillon. Les traits fins, certes, mais ce quelque chose qu'elle ne sait définir et qui lui déplait tant est toujours présent. Son nez cassé, sa mâchoire trop avancée, ses oreilles trop grandes, elle trouve sans cesse le détail qui tue, et personne ne peut lui dire que c'est dans sa tête, puisqu'elle est juste réaliste. Niveau corps, elle est assez gâtée. Mince, elle a la poitrine suffisante, parfois trop à son goût, et le ventre plat. En revanche, elle n'a pas de fesses, ou pas beaucoup, mais le déhanché comble ce vide. Elle a de longues jambes, elle se hisse facilement au dessus de la moyenne, sans pour autant passer pour une géante. Elle reste plus petite et plus tassée qu'une mannequin.
Parallèlement, Margot a un style particulier. Quand elle se déguise, du moins. Étant styliste, elle sort facilement de la norme et s'habille de toutes les sortes possibles, bien qu'elle se mette la plupart du temps en valeur. Elle garde tout de même une préférence pour les robes. Elle aime bien les pulls d'hommes accompagnés de leggins, aussi. Par contre, s'il y a quelque chose à remarquer c'est qu'elle a constamment quelque chose dans la bouche. Son doigt, le plus souvent, mais parfois des batons, des bonbons, n'importe quoi, tant qu'elle sent quelque chose. Malgré sa surdité, Margot parle très bien. N'étant pas sourde de naissance, elle a eu le temps de développer son langage et n'a aucun mal à dire "Cerisier". Elle a la voix qui porte, une voix claire.
Margot déteste la Libra. Pour elle, cette organisation n'est que mensonge. Rien que le nom, "Libra" ! Qui ne pense pas à liberté en voyant ça. Une vraie propagande, ça la dégoute depuis longtemps. Bien sûr, elle tait ses opinions en public, dans sa position, elle préfère passer pour sotte. LIBRA C'EST MAL ! Margot, juive planquée durant la guerre nazie, se trouve aujourd'hui telle qu'une rioter, non-officielle. Après de longues heures de réflexion, puisqu'elle a effectivement un cerveau, elle en est venue à la conclusion que Libra est loin d'être un gouvernement apte à diriger dignement une poignée d'homme. Elle a donc lâchée ses études politiques et s'est plongée dans la mode, sans complexité. |
L'heure, on s'en fou. Car c'est arrivé au bout de neuf heures de travail intensif. Ce qu'on sait, c'est que Cuba Margot Sola est née un 13 juillet, et non un quatorze. À un an, elle parlait. Et très bien. Elle aimait la musique, et le contact. À deux ans, elle mange tout ce qu'elle trouve, à trois, quatre, cinq, six, sept ans... Elle grandit. Elle aime la musique. C'est une enfant.
« Margot ! Baisse cette musique, bon dieu ! » Dimitri ouvrait la porte à la volée. Margot ne se retournait pas, elle continuait d'augmenter le son. Dimitri coupe le son. Margot lève les yeux. Il la sermonne, il l'engueule. Il est son aîné. C'est une inconsciente adolescente. Il a le contrôle. Mais pas là. « Je ne t’entends pas. » « Te fous pas de ma gueule. » La blondinette leva un regard vitreux vers son frère. Il n'y avait aucune moquerie dans ses yeux. Il n'y avait plus rien, d'ailleurs. Il hausse les sourcils. Et la torpeur le prend. Aussitôt, il lève son poignet à sa bouche et "appelle". Dix minutes plus tard, Margot est contrôlée, inspectée de toute part. On la tourne, la retourne, la détourne. Rien. Ses parents et sa sœur ne tardent pas à surgir. Margot n’a encore que 13 ans, il lui faut de l’attention, et dans ce cas, ce n’est pas ce qui manque. Lorsque les docteurs en ont fini, s’en suivent les infirmières, les psychologues. La jeune fille Sola doit être bien traitée, enfin ! Il lui faut beaucoup d’attention. Parce que son père a de l’argent. Il est connu, son père. Il rapporte, on en profite. Margot n’a que 13 ans, mais elle peut comprendre ça. Bien sûr qu’elle le peut. « On ne peut rien faire. Je suis désolé. » Tous les regards se tournent Margot. Ça aussi, elle a compris. Margot est talentueuse, si elle le veut. Elle lit sur les lèvres. C’est facile. La cause de cet incident est interprétée le lendemain. Quatre jours auparavant, la demoiselle avait eu un accident, rien de bien grave, mais elle s’était trouvée atteinte d’un traumatisme crânien. Cette surdité s’avérait être l’handicap dévoilé par ce traumatisme. Malgré la médecine évoluée, ce mal ne pouvait être évité, l’opération aurait été trop dangereuse.
Cuba lisait, lorsque Modeste est rentrée. Sa cadette n’était pas seule, un beau brun l’accompagnait, et ils avaient l’air tout feu tout flamme. D’abord, elle ne les a pas remarqués, puis elle a finit par lever le nez. « … sourde. » Le regard plein de pitié qu’à posé le garçon sur elle l’a faite déglutir. « Nan mais t’as pas fini de raconter des conneries ? Je ne suis pas sourde ! » Puis elle s’est levée pour insérer un CD dans la chaine hifi et a monté le son. Elle a chantonné un peu, avant de reprendre son bouquin. Elle était satisfaite. Ce disque avait quelques années et elle le connaissait par cœur. C’était bien la dernière chanson qu’elle ait entendue, alors elle n’était pas prête de l’oublier. Chaque était calculée. D’ailleurs, après 5 ans de surdité, elle comprenait enfin comment faire abstraction de son handicap. Il suffisait d’être normal. Alors que Modeste et son ami montait à l’étage, Margot agitait les mains à l’intention de sa cadette, quelques signes que toute la famille comprenait. « Ne recommence pas ! »
Finalement, Margot écrasait tous ses bouquins sur la table de la cuisine. Elle avait déménagé depuis un bon bout de temps, à présent. Les études supérieures ne lui plaisaient pas. Surtout parce qu’il s’agissait de politique. Mais elle devait prendre la relève de son père, sans quoi il la renierait bien trop facilement. Cuba sortit de nouveau de son appartement, prenant son écharpe au passage. Elle descendit les marches rapidement, puis se rendit en pleine rue. Elle se fondit dans la foule et, jouant des coudes, elle évolua jusqu’à trouver une ruelle moins fréquentée. Le Palladium était toujours surfréquenté à cette période de l’année, il était dur de vivre paisiblement. Et puis l’immigration, et tout ça, qui remplissaient trop vite un globe déjà agrandit… Margot n’y pensait même plus, elle n’y faisait plus attention. De toute façon, on lui demandait juste d’étudier, à elle. C’est du moins ce qu’elle imaginait, avant de tomber sur ce tag. En plein palladium. Un TAG. Frais, dégoulinant, si artistique. Margot s’arrêta. Elle recula d’un, de deux pas, puis admira l’œuvre, dans toute sa splendeur. Alors c’était ça, la liberté, la vraie. Elle n’en avait pas vu depuis longtemps des comme ça. Un sourire s’étala sur ses lèvres. Elle baissa les yeux sur son Kyuung puis composait le numéro de son père. « Papa, j’arrête mes études dans la politique. » Pas besoin d’attendre une réponse, de toute façon elle ne l’entendrait pas. De cette façon, elle ne ferait pas partie de Libra. Alea Jacta Est.
« Solveig. My amoooorrrrrr. » Margot roulait les R. Sa femme, de toute splendeur, était encore un peu dérangée suite à leur « mariage ». Une soirée trop arrosée, une bonne fête, et voilà où on finit, avec une simple amie. Car, oui, Solveig était une des seules amies que Cuba n’avait jamais réellement tenté de draguer. Pour cause, une hétérosexuelle comme ça, on préfère ne pas trop la chercher. Une autre lesbienne, en revanche… Pourtant, il n’y avait toujours pas de divorce en vue. Le marché des deux femmes se trouvait tomber à pic pour Margot. Et puis, après avoir déçu son père une première fois, elle préférait ne pas recommencer. D’ailleurs sa belle-mère pourrait en profiter, donc mieux valait de se taire. Cuba s’allongeait sur le lit. Elle offrait de nouveau une belle vie à sa femme. Et puis son nouveau job lui plaisait beaucoup plus. Styliste. De quoi être riche jusqu’à la fin des temps. Cuba Margot Urquhart. Il parait que ça sonnait mieux.
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surnom : 1. âge : 1425 ans. Tout rond, depuis hier ! anniversaire : HIER ! ovo pays : Francia. connexion : Aléatoire. un petit mot ? : Bonjour, je suis kikoo.
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