Arrivederci... [Pv KAGASHI Mune]

**messages** : 7 **ici depuis** : 16/10/2010

A
ssis ou plutôt affalé sur un fauteuil dans un salon luxurieux je regardais mon téléphone, j'étais assis avec les jambe sur un des bras du fauteuil, le dos contre l'autre bras, comme je m'y étais toujours assis, bien sûr qu'ils m'avais tous plus ou moins engueulé pour ça... mais je n'en avais rien à faire, pourquoi les écouter, même si ils étaient mes ''supérieurs'' ils étaient surtout pour moi des pions, des pions qui allaient me permettre d'accomplir mon objectif... puis, petit à petit je m'étais rendu compte d'une chose, pourquoi tuer les gens qui seraient bientôt à mon service? Cela n'avait aucun sens, même si certains d'entre eux le méritaient plus que d'autres... surtout les violeurs et les pédophiles, mais les petits voleurs ou encore les escrocs de bas-étage m'indifféraient plus qu'autre chose pour être franc, ils n'allaient me servir à rien, si ce n'est me rencarder sur les occupations des rioters... enfin ceux qui avaient des informations, c'est à dire un très faible pourcentage, mais très bientôt j'allais connaître leurs occupations de l'intérieur, j'allais devenir un des personnes que je tuais il n'y a pas si longtemps encore, j'allais devenir un rioter, trahir les Knights ainsi que les Numbers... de toute façon ils ne m'avaient servit à rien, si ce n'est à faire en sorte que mon plan accélère de façon radicale, je devais remercier Kagashi pour ça...

... Joignant le geste à la pensée je lui envoya un message, disant que je désirais lui parler, et qu'il s'agissait d'une discussion d'une importance capitale... Bien sûr que j'avais légèrement menti, mais en même temps je disais la vérité, et elle plus que les autres méritait de le savoir après tout...elle allait devoir se trouver un nouveau Knight... et très rapidement d'ailleurs, un Number sans Knight, c'était encore inconnu d'après mes souvenirs, même les autres Numbers avaient des Knights, qu'eux seuls connaissaient certes, mais il en avaient. Sortant de mes pensées mon regard se tourna vers la fenêtre, il pleuvait comme ''vache qui pisse'' si je peux me permettre, et le ciel devenait noir, comme si les dieux étaient contre cette trahison... quoique les dieux n'existent pas, oui je ne suis pas croyant et alors? Sortant mon fidèle lézard de ma poche j'en profita pour me sortir aussi une cigarette ainsi que mon briquet, l'instrument à cancer entre les lèvres je l'alluma d'un seul geste avant de ranger mon briquet dans la continuité de ce même geste, l'habitude y faisait pour beaucoup. Mon regard se tourna ensuite vers la cheminée qui brulait le bois à l'intérieur comme si ils avaient été trempés dans de l'essence avant d'être mit ici, replaçant mon chapeau sur la tête je repensais rapidement aux moments que j'avais passé en leur compagnie... c'était plaisant certes, mais surtout pratique, ils m'avaient permit de me faire connaître et craindre, bien sûr qu'un phrase disait qu'il fallait être proche de ses amis, mais encore plus de ses ennemis, mais qui étaient mes ennemis à moi? Les Numbers ou les Rioters? Après tout je voulais régner en tous sans exceptions, faire de ce globe un monde où la mafia serait absolue, et où j'en serais le roi...

... Sortant de mes pensées alors que la porte venait de s'ouvrir je ne vis pas la personne que j'attendais, juste une autre qui s'était trompé de salle, abruti, quand enfin je sentis quelque chose sur mon doigt... ma chevalière, ou plutôt mon ancienne chevalière, fronçant les sourcils je coinça ma cigarette entre mes lèvres, au coin de celles-ci et l'enleva avant de la poser bien en évidence sur la table devant moi, j'avais déjà fais barrer le tatouage représentant le ''V'' sur mon avant-bras bien sûr le tatoueur était décédé à peine avait-il finit, personne ne devait encore le savoir à ce moment là, le moment n'était pas encore venu, ils avaient peut être eu confiance en moi... mais qu'est ce que la confiance dans un monde comme celui-ci? Il ne faut faire confiance qu'à une seule personne : soi-même. De nouveau la porte s'ouvrit et je vis la personne que j'attendais, mon ancienne ''supérieure directe'' si je peux dire ainsi, ne me levant pas alors que normalement je devais le faire je tendis la main vers un fauteuil en face de moi et prit enfin la parole après autant de temps passé dans le mutisme totale

« Assieds-toi je t'en prie Boss. »

J'avais dis ce dernier mot avec un sourire ironique. Bien sûr la main tendue était celle qui portait habituellement la chevalière, tout était fait exprès pour, cela n'en serait que plus amusant...

Dring Dring