Konztanz est une jeune fille qui sait ce qu'elle veut. Elle est sadique car n'a aucune pitié pour l'espèce humain, tant celle-ci est pitoyable. Autrefois c'était une petite fille pleine de charme et d'humour, aujourd'hui ce n'est que l'ombre d'un passé plus qu'effroyable. Konztanz est froide avec les personnes qui lui sont inférieurs et/ou qu'elle n'aime pas. Pour elle, il est difficile d'atteindre son niveau. On peut dire que c'est une jeune fille hautaine. Elle ne vit pas mal le fait de vivre sous un globe car comme elle le dit elle-même "Vivre avec ou sans, cette société reste nauséabonde" . Je pense que Konztanz peut-être parfois gentille, mais seulement si elle peut en tirer profil, ou bien si la personne semble être différente.

Konztanz a hérité des cheveux de sa mère et des yeux de son père. Soit respectivement : châtain et vert. Elle mesure 1m60 et n'est pas très grosse. Elle s'habille de manière luxueuse, ou de façon militaire, selon l'humeur du matin. Elle parle d'une voix douce mais lancée dans laquelle on peut apercevoir une once d'amertume, on constate aussi qu'elle devient rapidement hautaine. Elle montre dans sa façon de parler qu'elle est une jeune fille sur de soi à qui il est dur de tenir tête. Certains diront que si elle est comme ça c'est qu'elle a été pourrie gâtée, d'autre diront que l'on voit dans ses yeux de la tristesse, Konztanz, elle, dit que toutes ces personnes sont des imbéciles.

Je vous dirais que Konztanz n'aime pas la Libra. Pour elle, les Rioters ont raison et doivent faire perdurer leurs actes de rebellions. Donc elle est contre les méthodes de la Libra. Elle espère pouvoir intégrer le clan des Rioters, pour pouvoir combattre à leurs côtés. Mais si j'utilise ses propres mots : " La Libra doit crevée, point à la ligne."

C’était un terrible soir de décembre, il faisait froid. Un bâtiment était allumé, c’était l’hôpital. On entendait une femme hurlait de douleur. Une heure, puis deux. Après huit heures consécutives de souffrances, les cris s’arrêtèrent. Dans cet horrible soir du 6 décembre, un enfant était né. Konztanz était née.
Les cinq premières années de Konztanz furent bien. Elle vivait dans un château, en Allemagne, avec sa mère, son père et son chien Einstein. Mais peu à peu, la misère régnait dans sa petite ville alors ses parents ont décidé de venir vivre à Kyuu, la ville sous globe. Tout allez à merveille, jusqu’au jour ù de plus en plus d’émigrés arrivèrent et la famille Von Engel dût payer le prix fort pour pouvoir habité à Palladium. Leur fortune n’en était pas pour le moins fortement réduite. Les Von Engel sont une famille immensément riche.
Au fil des années, Konztanz grandit et ouvrit les yeux sur ce monde qui l’entourait. Une prison de verre dans laquelle règne la paix pour les plus riches, et la guerre pour les plus pauvres. Une prison de verre dans laquelle l’inégalité est constante. Konztanz avait une dizaine d’années et commençait déjà à révéler une haine envers la société.
Un jour, alors qu’elle était sortie sans autorisation, elle vit sa mère avec un autre homme. Lui souriait, sa mère non. Alors Konztanz commença à comprendre, sa mère devenait une femme de plaisir… Pourquoi une femme aussi digne et avec autant de classe se retrouvée-t-elle à faire ça ?
Le soir elle rentrée chez elle, et eu le malheur de parler de ce qu’elle avait vu. Son père était outré. Il n’était pas au courant que sa femme faisait partie d’un tel commerce. Son père hurla, attrapa les cheveux de Madame Von Engel et l’entraîna dans la pièce qui était toujours fermée à clé. Il hurlait toujours la même phrase « Tu as déshonoré le nom que je t’ai donné ! » et à chaque fois, on l’entendait frapper. Konztanz ne savait plus quoi faire… Pourquoi son père faisait ça ?!
Il sortit de la pièce. Sa mère gisait sur le sol, le crâne fendu en deux, les yeux vitreux. Son père lui dit de détourner le regard, que sa mère était devenue un déchet et qu’on devait la jeter. Toute la nuit durant, Konztanz priait pour que ce ne soit qu’un mauvais rêve et que le sort s’abatte aussi sur son père. Le lendemain, la jeune enfant se leva et vit son père, sur le sol, une boîte de médicament vide à la main droite et une lettre dans l’autre. L’enfant pris la lettre et la lut.
Les années ont passés et Konztanz était partie de chez elle, elle vivait dans un luxueux appartement dans Palladium. Mais tout l’argent qu’elle possédait ne suffisait pas à lui rendre le bonheur qu’elle avait autre fois. Chaque soir elle s’allonge dans son lit rembourré en plume de colibri et repense à cet horrible matin quand elle avait dix ans, cette lettre qui changea sa vie à tout jamais :
« Cher Ami,
Je ne puis demeurer une seule minute dans ce monde alors que vous êtes incapable de me comprendre. Je ne vous l’ai jamais dit, mais malheureusement, suite à nos problèmes d’argent, que nous avons essayé de masquer tant bien que mal, j’ai dû ouvrir un commerce de charme, et offrir mon corps aux passants. Je ne fais pas ceci pour vous déshonorer, mais pour protéger notre fille.
Je pars ce soir, mon tendre amour, pour ne plus causer de peine à votre cœur car je ne mérite plus de porter votre nom.
Dans l’espoir que vous me compreniez,
Votre amour, Elizabeth Von Engel »
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